La grande classique : la course Paris-Versailles 2019

La préparation et l’avant-course

Je n’étais pas inscrite à cette grande classique du Paris-Versailles, que j’avais déjà couru deux fois, sur les éditions 2016 et 2017. Au moment des inscriptions, je ne me sentais pas prête du tout, malgré le merveilleux souvenir que j’ai gardé de cet événement.

C’est un des plus excitant parcours de Running, où se mêle une difficulté extrême dans la montée de la côte des gardes, mais aussi l’amusement dans les accélérations des descentes en forêt.

Avant la fin de l’été je me suis inscrite aux 20km de Paris, qui se tenait le 13 Octobre 2019. A l’arrivée de la fin Septembre, j’ai bien regretté ne pas être inscrite sur le Paris-Versailles. Cela aurait été, à 15 jours près, une excellente préparation.

Je lance donc un appel à la recherche d’un dossard auprès de toute la communauté du Running, et trois jours avant la course, mon souhait s’exauce. Je vais participer à cette nouvelle édition.

Je me sentais prête, car j’avais eu plusieurs séances de fractionné, des sorties longues et de la salle de musculation, depuis environ 5 semaines. Cela ne m’empêchait d’appréhender les fameuses côtes qui nous attendaient Dimanche 29 Septembre.

La veille de la course, comme habituellement, j’ai préparé toutes mes affaires, un plat de pâtes et au lit. Comme vous le savez peut-être, d’après l’ensemble de mes articles et publications Instagram, j’ai une tenue fétiche, avec laquelle je me sens toujours bien. Je l’adapte selon la température, en ajoutant une veste ou en mettant un short, mais c’est relativement toujours la même.

Je suis une inconditionnelle de la marque de sous-vêtements de sport Anita. Un maintien à toutes épreuves, des couleurs et un design qui sont inégalés. Le dernier modèle est de mes préférés.

Depuis 18 mois, je porte des chaussures de Running de chez Brooks. Elles sont plus légères que mes deux dernières paires de New Balance, ce qui est loin d’être désagréable. Je porte toujours, mes semelles thermoformées, qui m’apportent un grand confort.

Pour les chaussettes, j’utilise X-bionic, qui me permet d’éviter de trouer une paire par sortie running.

J’ai découvert, il y a très peu de temps Athlétic, qui est vendue dans les magasins Go Sport, et que je trouve de très bonne qualité.

La météo annonçait une forte pluie, donc le coupe-vent était de rigueur.

La course

Après 6h de sommeil, le réveil a sonné, et la météo ne s’était malheureusement pas trompée. Il commençait à beaucoup pleuvoir, mais cela ne nous a pas arrêté. Une heure avant le départ, il s’est mis à pleuvoir de façon torrentielle, malgré les coupes vent et parapluies, nous commencions à être trempé.

Le doute s’est légèrement installé… Sur la ligne de départ, un miracle est arrivé ! Une percée des nuages par un beau rayon de soleil, nous a fait comprendre que nous allions courir dans de bonnes conditions.

Je suis partie comme une flèche sur les 5 premiers km, puis est arrivée la fameuse côte des gardes, où cela a été très pénible. Elle est vraiment très raide. Au 8eme km, j’ai repris une bonne allure jusqu’au 11eme km. Puis il y a eu ma partie préférée dans la forêt. Un moment de grand bonheur, avec de belles descentes abritées par les arbres.

Enfin, les 2 derniers kilomètres, avant de finir devant le Château de Versailles pour recevoir mon RP de 1’33 contre 1’37 en 2017. Quelle satisfaction !

La récupération et l’après-course

Je n’ai ressenti, aucune douleur particulière et une excellente récupération. Lors de gros entraînements ou courses, je prends de la Sporténine de chez Boiron, qui fonctionne très bien. Le sur-lendemain, j’étais déjà au stade, pour préparer les 20 km de Paris.