J’ai participé à l’édition 2014 des 20km de Paris, juste avant de plonger dans ma grossesse numéro 3.
Je n’étais pas en super forme, et même si dans la grande famille des sportifs, on n’a jamais d’excuses, et pas le droit de se plaindre, et bien j’étais bel et bien grippée. Pas très intelligent d’ailleurs, d’aller à une course de cette distance avec de la fièvre et des frissons. Je me suis accrochée, car le mental dépasse la plupart du temps le physique. Les coureurs me regardaient tous bizarrement, car ils me trouvaient bien trop couverte, avec ma doudoune et mon écharpe. Ce qui m’a mis la puce à l’oreille sur mon état bien avancé… Tant bien que mal, je m’accroche, et à l’arrivée du 14eme km, je vois les équipes de secours, chez qui je m’écroule. Me confirmant, ma tension basse, ils m’interdisent de repartir, et c’est comme cela que je n’ai pas eu ma belle médaille de cette course des 20km de Paris.
En 2015, 1 mois après mon accouchement, il n’était pas question de repartir sur une course à pieds. C’est donc, cette année, que j’ai savouré ma revanche, pour terminer ce que j’avais commencé en Octobre 2014.
Ce qui était loin d’être gagné. Car en début de semaine, le terrible état grippal arrive de plein fouet, comme dans toutes les maisons parisiennes. Et là je me dis : « Pas cette fois ». Sur-dopage de vitamine C, nettoyage nasal quotidien, anti-inflammatoires… Il n’était pas question de ne pas rapporter la médaille. Grâce à ma course du Paris-Versailles il y a 15 jours j’ai pu me préparer à ce qui m’attendait Dimanche 9 Octobre 2016.
Nous avions moins 2-3° de moins, par rapport au matin du Paris-Versailles, donc un démarrage un peu plus froid. Un départ très bousculé dans le SAS des 1h35-1h45, où je n’arrivai pas à monter au-dessus des 7,5 km/h, ce qui était contrariant avec l’objectif que je m’étais fixé, de terminer en moins de 2 heures.
Le parcours était assez agréable, avec un long passage dans le Bois de Boulogne, pour sortir vers l’avenue de Versailles, et récupérer les quais jusqu’au Louvre avant de passer par le Pont pour nous mener aux Pieds de la Tour Eiffel.
Je n’ai pas souffert des tunnels, et j’ai réussi à rester stable sur du 10km/h. J’ai étrangement préféré la course du Paris-Versailles, avec beaucoup de montées difficiles, mais de belles descentes, dans un parcours boisé dépaysant, et tout cela malgré la bruine. J’étais très certainement moins fatiguée aussi.
La course à pieds est accessible à tous, et vous permettra de progresser très vite. Elle a un très fort taux d’accomplissement, et les courses vous permettront de passer des moments inoubliables. Vous êtes seuls avec vous, mais accompagnés d’une grande famille de coureurs qui sont dans le même état d’esprit.
Après 20km d’efforts, 1h59 de running, la jolie médaille de l’édition 2016 aux couleurs des bandes dessinées autour de mon cou. Objectif atteint. Quelle fierté !
C’est un bel exemple de discipline sportive que vous montrez à vos enfants, qui sont toujours très excités de me voir rapporter des médailles.
Les prochaines échéances arrivent au Printemps prochain avec le Semi-Marathon de Paris (Fitbit) et le Marathon 2017.